The end has no end

Publié le par raconte moi ton pays

Attention, sortez les mouchoirs. Vous vous apprêtez à parcourir d’un regard émerveillé le dernier article relatant le tour du monde à vélo Raconte moi ton pays. Que d’émotion, n’est ce pas ? Mais avant de vous délecter de ce récit, que nous avions interrompu dans le charmant village de Grimaud, jetez donc un œil sur ce papier sorti dans le journal lyonnais Le Progrès, nous faisant rentrer un peu plus dans le star system, en cliquant ici. Et pour les jolis clichés tous mignons tous beaux, c’est ici.

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N’ayant qu’une courte étape à rouler, nous avons accepté la proposition du collège de Cogolin, à côté de Grimaud, de passer faire une présentation dans quelques classes. Cela ne devait durer qu’une petite partie de la matinée, nous n’avons finalement décollé qu’à 14h, le temps de parler de nos exploits à une classe de 4e puis à une autre de 3e (complètement amorphe), de déjeuner avec les profs et de montrer nos vélos dans le cadre d’un cours de technologie à des 6e. Nous avons donc poussé un peu plus sur les pédales, d’autant que nous avons dû affronter la montée du très raide col de Gratteloup et la traversée de la forêt du Dom, aux très belles couleurs. Nous sommes pourtant arrivés pile à l’heure chez Caroline, notre hôte dans la ville d’Hyères, chez qui nous avons passé une soirée fort sympathique.

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Ah qu’il est bon de trainasser sachant que l’on n’a que 30 petits kilomètres à parcourir sur la journée. Après nous être prélassés pendant toute une matinée, nous nous sommes tranquillement mis en route, pour une étape inintéressante au possible. Passant de zones industrielles en zones industrielles, nous avons bouclé ce périple peu savoureux en posant nos affaires à Sanary sur mer, superbement accueillis par Sophie, la tante d’une amie de PE. Ca se remonte petit à petit ce pays !

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Depuis 13 mois que nous sommes sur les routes, nous avons pris l’habitude de nous voir promettre de belles grimpettes à l’annonce de notre parcours. Nous avons ainsi appris à nous méfier, les gens ne considérant pas le dénivelé de la même manière que nous. Nous ne nous sommes donc pas inquiétés outre mesure lorsque notre hôte nous a parlé de pentes très raides sur l’étape du jour. Nous aurions pourtant dû en tenir compte. Le pays de Marcel Pagnol regorge de pentes à 10% d’inclinaison sur plusieurs kilomètres. Après « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère », l’écrivain provençal aurait dû  écrire « Le vélo de mon frère ». Le paysage, certes magnifique, fait un peu passer la pilule, mais il y avait bien longtemps que nous n’avions pas sollicité nos muscles de cette manière. Ce rythme infernal a duré quasi toute la journée. Nous avons donc franchi les portes (même s’il n’y a pas de portes, c’est une image, un peu d’effort s’il vous plaît !) d’Aix en Provence complètement au bout du rouleau. Mais quand on croit que c’est fini, il y en a encore. Notre hôte du soir, Mme Mura, maman d’un ami de PE, possède une immense et superbe demeure. Seul hic, elle est située sur les hauteurs de la ville, très difficiles à atteindre lorsqu’on a 70km de grimpette dans les pattes. C’est en poussant les vélos sur des pentes devant approcher les 15% d’inclinaison que nous nous sommes retrouvés à l’entrée de cette magnifique maison. Un bon dîner et les souffrances de la journée étaient déjà oubliées. L’influence de la montagne Ste Victoire, toute proche, sans doute. Qui sait, peut être que si nous avions effectué ce périple à une autre époque, Cézanne nous aurait immortalisés dans l’un de ses tableaux.

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Avec tout ce que nous avions grimpé la veille pour rejoindre notre lieu d’hébergement, la logique aurait voulu que l’on redescende ensuite. Evidemment, la logique n’a pas lieu d’être lorsqu’on fait un tour du monde à vélo. Peut être qu’Aix en Provence est une zone de montée perpétuelle. Toujours est il que nous avons dû cravacher pour venir à bout de ces diaboliques ascensions. Pratique, cela dit, pour se réchauffer. Oui, car le mercure a brusquement chuté depuis la veille, nous renouons avec de vraies températures hivernales. Une fois débarrassés de ce satané relief, un autre élément est venu corser le pédalage : le mistral. Vent du Nord par définition, il ne nous a pas lâché de la journée, jouant avec nos nerfs et nos muscles, tout en nous frigorifiant généreusement. Que l’étape nous a semblé longue ! Et comme nos hébergeurs semblent s’être donnés le mot pour habiter sur les hauteurs des villes, nous avons fait notre entrée dans Villeneuve-lez-Avignon (ne cherchez pas de fautes d’orthographe) complètement sur les rotules. Heureusement, nous avons une journée de repos dans la Cité des Papes, histoire de nous retaper un peu. Ce ne sera pas du luxe !

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Après une bonne grasse mat pour récupérer de nos efforts de la veille, nous avons passé le reste de notre journée de repos à arpenter Avignon, pour comprendre comment ce petit bout de Provence a pu devenir pendant un siècle, la capitale de la chrétienté. Après une visite très intéressante du palais des Papes, puis un petit tour vers le fameux pont (nous n’y avons pas dansé. Ha ha ha !), nous avons regagné notre demeure du moment, pour un bon petit dîner, en nous préparant psychologiquement à affronter le mistral du lendemain.

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Malgré nos prières pour implorer sa clémence, Eole avait d’autres desseins. La perspective de rouler avec un fort vent de face pendant toute une étape est terriblement éprouvante, physiquement comme mentalement. La température, largement négative, ne contribue pas à l’amélioration de la situation, loin s’en faut. Après quelques dizaines de kilomètres et un petit malaise devant un café pour David, nous avons décidé, le moral dans les chaussettes, de nous dérouter vers Orange, afin de prendre un train direction Montélimar. Nous avons ainsi échoué dans un petit hôtel de la capitale du nougat, ruminant notre rancune contre le mistral, et espérant un changement dans les conditions venteuses.

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Très motivés pour venger notre échec de la veille, nous sommes partis, bravant un vent toujours présent et glaçant, mais qui nous a néanmoins paru moins puissant (on aurait pu caser d’autres rimes en –an, mais on s’est dit que cela faisait beaucoup). La matinée se passa dans une relative quiétude, agrémentée de pauses café, histoire de nous réchauffer. Nous avons eu la satisfaction de réaliser que nous avions déjà parcouru plus de 50km à l’heure du déjeuner, et ce, malgré des conditions difficiles. En jetant un œil à la carte pour une vérification de routine, nous avons pris un petit coup de massue kilométrique en réalisant qu’il nous restait presque autant de distance à parcourir pour rallier notre étape prévue, que ce que nous avions déjà roulé. La prochaine fois, on vérifiera mieux les distances avant de prévoir un hébergement. Nous avons donc mis notre frustration de côté et avons accéléré le mouvement. Au cours d’une des dernières pauses de la journée, dans le village de Sarras (pour couper court à tout jeu de mot douteux, nous vous informons que l’on ne prononce pas le S de fin), un homme s’approche de nous. Il nous explique qu’il nous a aperçus à un feu rouge et nous propose de venir prendre un café chez lui pour nous réchauffer. Ni une ni deux nous acceptons, et c’est ainsi que nous avons fait la connaissance d’Hervé, de sa femme Anaïs et de leur petit bout de chou d’1 an, Nina. La nuit approchant, Hervé nous invite à dormir chez lui. Nous n’hésitons pas longtemps, tant le contact passe bien avec cette chouette famille. Une bonne soirée a suivi, prouvant qu’il n’y a pas qu’à l’étranger qu’on peut faire de belles rencontres.

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Nous avons quitté nos hôtes à regrets, mais la perspective d’arriver enfin à Lyon nous a mis du baume au cœur, quelque chose de bien ! Nous pédalons avec ardeur et profitons de l’absence de vent (enfin !) pour progresser à une vitesse plus que respectable. Après avoir sagement longé le Rhône, nous décidons de couper au plus court du point de vue distance, mais pas de celui du dénivelé. Ah la montée de 11% sur 3km, que du bonheur ! Cela n’a heureusement pas duré longtemps et nous sommes en vue de la capitale des Gaules en milieu d’après midi. L’un de vos 2 dévoués cyclistes étant lyonnais, vous pouvez imaginer l’émotion procurée par cette arrivée dans Lugdunum. Après de belles retrouvailles familiales, nous avons rangé affaires et vélos, ravis de ne plus y toucher pendant une dizaine de jours, avant d’entamer la remontée finale, jusqu’à Paris.

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Ha quelle bonne coupure lyonnaise ! 10 jours sans vélo, de la bonne bouffe, des bons moments en famille, que demander de plus ? Nous avons profité de cet intermède lyonnais pour passer une journée avec les écoliers de 2 établissements qui nous ont suivis tout au long de notre voyage. Emotions au rendez-vous. Mais à présent, il faut se remobiliser et se remotiver pour affronter la dernière épreuve de notre tour du monde : rejoindre la capitale, et à vélo s’il vous plaît.

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Nous savions, en partant, que cette étape de reprise serait à forte teneur en grimpette et nous ne nous sommes pas trompés. Dès les premiers coups de pédales, les pentes du vieux Lyon nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Une fois sortis de l’agglomération lyonnaise, nous avons redécouvert les joies de la campagne française pendant quelques kilomètres de petites routes champêtres, avant de rejoindre la grosse Nationale 7, qui possède nettement moins de charme. Après 40km intensifs, nous avons pris notre pause-déjeuner sur un banc de la place de la mairie de Tarare. Alors que nous finissions nos sandwiches, un passant nous invite à prendre un café dans le bar du coin. Sur place, nous sympathisons avec le patron, son frère (un militaire en permission) et un client, auprès de qui notre aventure a suscité un grand enthousiasme. Au moment de partir, nos nouveaux amis nous annoncent des montées vertigineuses en perspective. Pour y remédier, le client, nommé Fred, nous propose de nous charger avec les vélos dans sa camionnette et de nous emmener en haut du col, pour épargner notre santé fragile. Partisans du moindre effort, nous acceptons volontiers. Sur le chemin, nous apprenons l’étrange et passionnant parcours de Fred, ancien footballeur professionnel, devenu éducateur spécialisé puis vendeur de vins et spiritueux, emprunt de philosophie bouddhiste et rêvant de partir à la découverte des temples tibétains. A force de discussion, le temps passe et les kilomètres défilent (bizarrement beaucoup plus vite que sur nos vélos). Fred décide de faire du zèle et de nous déposer à Roanne, notre ville-étape. Une amputation kilométrique bien sympathique, en somme. Nous avons bien remercié notre transporteur puis nous avons terminé notre journée dans un hôtel plus que basique, au beau milieu d’une sublime zone industrielle avec vue sur autoroute. De toute beauté !

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Nous avons quitté sans grands regrets notre glauquissime zone industrielle et nous sommes adonnés avec plaisir au pédalage de campagne sur route plate et sans vent. C’est fou comme c’est facile dans ces conditions. On peut même se permettre de faire de longues pauses café, histoire d’éviter d’arriver trop tôt dans la ville-étape. Malgré ça, nous avons passé le panneau d’entrée de la charmante bourgade de Digoin en début d’après midi. Nous nous sommes donc relaxés tranquillement et avons savouré cette première nuit en terre bourguignonne.

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Sous un soleil radieux, nous avons laissé Digoin derrière nous, pour nous engager sur une jolie piste cyclable, longeant un canal dans un premier temps, puis s’en éloignant pour passer à travers champs. Le cadre est idyllique, nous savourons pleinement, en croisant de temps en temps quelques familles venues faire du vélo par ce beau dimanche de février. Mais les meilleures choses ont une fin : à peine avions nous quitté notre chère piste cyclable pour rejoindre la route, que le relief s’est déchaîné, nous obligeant à solliciter nos muscles inférieurs plus que de raison. Cela n’a heureusement pas duré, l’étape prévue étant relativement courte, et nous sommes arrivés dans la bourgade de Cercy la Tour, que nous connaissons bien pour nous y être arrêtés lors de notre voyage d’entraînement entre Paris et Lyon, en octobre 2009. Nous avons été accueillis sur place dans le superbe domaine de la famille Juhen, qui nous a offert l’hospitalité. Entre visite des écuries (Madame élève des champions sur lesquels parieront certains poivrots des bars-PMU de France), parties de cartes et repas bourguignon, la soirée fut bien remplie.

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Après avoir remercié la famille Juhen, nous avons soufflé sur nos doigts, température négative oblige, et nous nous sommes mis en route. Peu de surprises sur le parcours, nous sommes en terrain connu, mais nous avons sous-estimé la distance à parcourir jusqu’à la ville-étape prévue. Heureusement, le rythme est bon, les jambes suivent et la moyenne kilométrique s’en ressent. Les guiboles un peu lourdes, nous sommes finalement rentrés dans Clamecy avec 105km au compteur. Une dernière étape roulée et c’est la pause auxerroise, qui va nous faire grand bien !

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Peu de kilomètres au programme de la journée, mais un impératif : être à Auxerre avant le déjeuner, car Nicolas, le frère de PE et interne à l’hôpital de la localité, prenait son service dans l’après-midi. Oui, car nous avons un lieu d’hébergement original pour cette pause auxerroise : une chambre à l’internat du centre hospitalier. Nous avons donc dû pousser sur nos jambes fatiguées pour respecter ce délai. La météo maussade ne nous encourage pas à nous attarder pour contempler le paysage, d’autant qu’une petite bruine assez désagréable vient nous gâcher le plaisir. Heureusement, nous progressons assez vite (merci le canal du Nivernais) et passons devant le stade de l’Abbé Deschamps dans les temps. Après une grosse une montée pour rejoindre l’hôpital, nous pouvons enfin souffler  et profiter de notre dernière pause sur ce tour du monde.

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Auxerre, charmante préfecture du département de l’Yonne, pourvue d’un joli centre-ville et d’une belle cathédrale, mais ne possédant guère plus de choses à voir. Nous en avons ainsi vite fait le tour et avons décidé de nous rendre dans le village de Vézelay, mignon tout plein, dont la basilique constitue le point d’orgue. En bref, une bonne pause comme on les aime : repos, détente, visite et gastronomie locale. Allez, 3 jours de vélo et c’est fini.

Vu le faible kilométrage prévu aujourd’hui, nous avons pu nous permettre de traîner au lit  dans la chambre de Nicolas, pendant que celui-ci prenait son service médical (on ne va pas le plaindre non plus, il l’a choisi !). La météo bourguignonne est décidément curieuse, passant du grisâtre au beau fixe en un rien de temps et sans aucune logique. Mais l’essentiel est sauf : il ne pleut pas. Nous avançons sans pression, prenant des pauses dans des charmants bars de village. Dans l’un d’eux, le patron voulut contacter un journaliste du canard local l’Yonne Républicaine, pour nous interviewer. Malheureusement, ce dernier avait mieux à faire. Dommage, nous aurions bien joué à nouveau nos stars médiatiques. Nous avons terminé tôt cette étape dans le village de Véron, où nous avons été accueillis par Jean-Pierre Viot, artiste contemporain et ami de la maman de David. Celui-ci nous a fait l’honneur de la visite de son atelier et nous avons pu discuter art et peinture pendant une grosse partie de la soirée. Un moment extrêmement agréable.

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Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque nous sommes partis de Véron, avec en ligne de mire une réduction de la distance nous séparant de la capitale. Après avoir suivi l’Yonne pendant toute la matinée, nous avons, à notre plus grande joie, pénétré en Ile de France et rejoint la Seine. Par moment très fréquentée, particulièrement par des camions, la route n’est pas vraiment agréable. Cela ne nous empêche pas de boucler cette étape en toute sécurité, dans un hôtel au Nord de Melun.

Peu importait la distance à parcourir (40 petits kilomètres), ou les villes traversées, l’émotion était au rendez vous lorsque nous sommes partis. Comment imaginer qu’il s’agit de notre dernière étape ? Même si le paysage offert par la banlieue parisienne ne nous pousse pas à verser dans la contemplation, nous ne pouvons nous départir des sentiments divers et variés qui nous assaillent. Nous venons rapidement à bout de cette petite étape, malgré un nombre record de feux rouges incroyablement longs à passer au vert. Fidèles à une promesse que nous nous sommes faîtes, nous ne franchissons pas le périphérique, malgré les tentations de la vie parisienne, et passons donc notre dernière soirée de tour du monde à vélo dans cette bonne ville d’Ivry sur Seine.

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Il est très difficile de réaliser que ce voyage va enfin s’achever. Cela fait 14 mois que nous nous projetons cette arrivée dans Paris, que nous imaginons les réactions des gens, que nous fantasmons sur les émotions que nous pourrions être amenés à ressentir… Et tout cela va finalement avoir lieu. Nous pédalons le long de la Seine avec légèreté, prenant notre temps afin de savourer chaque instant de ce moment tant attendu. Voulant nous faire un peu désirer, nous décidons d’empiéter sur l’heure officielle d’arrivée en patientant dans un café des environs. C’est ça d’être des stars ! Lorsque l’heure est enfin venue, nous repensons à toutes les expériences que nous avons vécues, les bonnes comme les mauvaises, les galères comme les grands souvenirs. Nous en arrivons à la conclusion que nous ne regrettons absolument rien de cette aventure,  ce qui est plutôt positif, n’est ce pas ? Tout est ensuite allé très vite : notre arrivée à Notre Dame, la présence des personnes qui nous sont chères, les embrassades, le tour d’honneur… Tout cela était déjà terminé avant même que nous en prenions conscience.

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C’est ainsi que nous avons bouclé notre tour du monde à vélo. Pour les statisticiens, quelques chiffres : 14 mois de voyage, 12 000 km pédalés, 20 pays traversé (bon d’accord, on triche un peu en comptant l’Ile de Pâques ou Tahiti comme pays à part entière), 9 crevaisons, 3 chutes, aucun membre cassé, un nombre incalculable de souvenirs gravés.

On l’a souvent dit, le vélo, ça se joue énormément au mental. Quand la tête va, les jambes suivent. Et pour que la tête aille, il est primordial de se sentir soutenu. C’était votre rôle, et vous l’avez parfaitement assumé. Alors, un grand, un immense, un énorme merci pour tout.

C’est avec une certaine nostalgie que nous achevons ce récit. Il va, à présent, falloir retourner à la « vie réelle ». Mais même si le voyage en lui-même est terminé, il nous reste à effectuer un travail de retranscription du projet. Nous vous tiendrons évidemment informés de ce qu’il en est, et, qui sait, peut être que nous vous solliciterons à nouveau…

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Séchez vos larmes, nous sommes sûrs que vous allez trouver une autre occupation plutôt que de perdre votre temps sur ce blog. Allez, nous sommes vraiment sympas, on vous gâte une dernière fois avec une petite vidéo.

A bientôt et encore merci !

 

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M
<br /> Snif! C'est la dernière.Rendez vous pour le tour du monde en pédalo.<br /> Bravo pour cette formidable aventure qu'on a suivie avec passion.<br /> <br /> <br />
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